Как МВФ купил латвийские выборы

Тема в разделе "Новости и Политика Франции и России", создана пользователем o-lka, окт 5, 2010.

  1. o-lka

    o-lka Свои

    Правительство Латвии решило несколько смягчить закон для латвийских россиян, но только в части срока по указанным в нем требованиям. На госязык отвели еще два года.
    В среду, 23 августа, латвийские СМИ сообщили о решении правительства Латвии обратиться в Сейм с предложением поменять нормативные акты и рассмотреть возможность предоставления временного вида на жительство гражданам Российской Федерации, не подтвердившим свой статус сдачей языкового экзамена.
    https://baltnews.com/Russkie-Pribal...-srok-po-mere-presecheniya-dlya-rossiyan.html
     
  2. o-lka

    o-lka Свои

    "Ни за какие миллиарды я никогда в жизни не уйду со своей Латвии – это моя земля, родная земля".
    Около 3500 граждан России, живущих в Латвии, получили уведомление об аннулировании вида на жительство в стране и предписание ее покинуть.
    Речь идет о тех, кто не выполнил требования поправок к Закону об иммиграции – не явился на экзамен по латышскому языку или не подал вовремя документы на продление ВНЖ. Эти люди лишились социальных гарантий, например, оплачиваемой государством медицинской помощи, а некоторые еще и дохода. Тем, кому совсем трудно, помогают волонтеры.
    https://www.facebook.com/watch?v=369401988823234
     
  3. o-lka

    o-lka Свои

    Ivan нравится это.
  4. o-lka

    o-lka Свои

    Давно уже американские СМИ не интересовались Латвией. На днях в “Нью-Йорк Таймс” вышла статья «В балтийской стране русскоязычных преследуют страх и подозрения». Речь идет о постоянных жителях Латвии, когда-то взявших российское гражданство, из-за чего сегодня им грозит депортация. Цитирую:
    «Нине Марцинкевич 63 года, она вдова, говорит на русском языке. Женщина родилась в Латвии, когда та еще входила в состав Советского Союза, вышла замуж и воспитала в этой стране своих детей. Она прожила в Латвии всю свою жизнь.
    Но осенью этого года с ней произошло крайне неприятное событие: она получила короткое официальное письмо, в котором говорилось, что она лишается права жить в Латвии, а также получать пенсию и медицинскую помощь. "Вы обязаны покинуть территорию Латвийской Республики до 30 ноября 2023 года", — сообщалось в письме.
    Женщине, потерявшей мужа, страдающей гипертонией и имеющей проблемы с сердцем и легкими, попросту некуда ехать. Она рассказала, что от шока потеряла сознание и следующие три дня провела в постели, непрерывно плача».
    В статье упоминается, что для того, чтобы избежать депортации, надо не только сдать экзамен по латышскому языку, но и «правильно ответить на вопросы анкеты, например: "Вы осуждаете специальную военную операцию России на Украине?" или "Вы поддерживаете присоединение Крыма или любой другой части Украины Россией?"».
    Упомянуты и авторы русофобского закона:
    «Янис Домбрава — националист и депутат латвийского парламента, который ухватился за украинский конфликт, чтобы разжечь враждебность по отношению к русскоязычным жителям страны и протолкнуть направленные против них законы».
    ***
    NEW YORK TIMES 18/12/2023

    ...Cette veuve russophone est née en Lettonie il y a 63 ans, alors que le pays faisait encore partie de l'Union soviétique, où elle s'est mariée et a élevé une famille. Elle n'a jamais vécu ailleurs.
    Ce fut donc une mauvaise surprise cet automne lorsqu'elle reçut une lettre officielle brève lui annonçant qu'elle avait perdu ses droits à la résidence, à la pension de l'État et aux soins médicaux. « Vous devez quitter le territoire de la République de Lettonie d'ici novembre. 30, 2023 », a-t-elle été informée.
    N'ayant nulle part où aller, la veuve, Nina Marcinkevica, qui souffre de problèmes cardiaques et pulmonaires et d'hypertension artérielle, a déclaré qu'elle s'était effondrée sous le choc et avait passé les trois jours suivants au lit à pleurer...
    ...
    ...Janis Dombrava est un député nationaliste du Parlement letton qui a profité de la guerre en Ukraine pour attiser l'hostilité envers les russophones et faire adopter une législation les ciblant. Dans une interview à Riga, la capitale, il a déclaré que les actions de la Russie en Ukraine avaient révélé le risque d'héberger une « cinquième colonne » qui ne parle pas la langue nationale, obtient ses informations des médias russes et s'incline souvent dans la vision du monde de Moscou...

    Article complet - Traduction en français Google : https://www-nytimes-com.translate.g..._sl=ru&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

    Article complet - Original en anglais : https://www.nytimes.com/2023/12/18/world/europe/russian-speakers-latvia.html
     
  5. o-lka

    o-lka Свои

    Рига в рамках усилий по борьбе с влиянием Москвы взялась за население с российскими паспортами, пишет NYT.
    Людям, которые десятилетиями жили и работали в Латвии, отказывают в пенсиях и медпомощи, а также выдворяют за пределы страны...
    https://dzen.ru/a/ZYErDNgvcEEO-h2v?experiment=931375
     
  6. o-lka

    o-lka Свои

    Au 4 janvier 2024, 1 167 citoyens russes de Lettonie se trouvaient en situation d’expulsion du pays pour n’avoir pas mis en œuvre les nouvelles dispositions de la loi sur l’immigration adoptées en 2022, après l’invasion russe en Ukraine, rapporte le quotidien russe Kommersant, sur la base des données du Bureau de la citoyenneté et de la migration (BCM) de Lettonie. Parmi ces personnes, près de la moitié sont des femmes et 789 sont âgées de plus de 60 ans.

    Trois mois et demi plus tôt, le 20 septembre 2023, le BCM avait annoncé que plus de 3 000 résidents de nationalité russe seraient sommés de quitter la république de Lettonie avant le 30 novembre 2023. Comme l’expliquait alors le site de la chaîne publique de Lettonie LSM, ils avaient jusqu’au 1er septembre pour faire leur demande de renouvellement de carte de résident de longue durée et passer l’examen de langue lettone, mais avaient dérogé à cette obligation.

    Près de la moitié de ces 3 000 résidents ont donc passé en urgence et réussi le test de langue lettone obligatoire et ont déposé leur demande de permis de séjour permanent en Lettonie (pays membre de l’Union européenne). Dans l’autre moitié, on compte des personnes qui ont bien réussi le test, mais n’ont pas remis leur demande de carte de séjour. La validité de leur précédente carte de séjour a expiré le 3 janvier, explique Kommersant.

    Dès le mois d’octobre, le ministère des Affaires étrangères russe avait dénoncé cette atteinte aux droits des minorités de la part de Riga et annoncé que la Russie accueillerait les Russes de Lettonie “déportés”, rapportait alors le site économique russe RBK. “Si les choses vont jusqu’au renvoi de nos compatriotes vers leur patrie d’origine, la Russie fera le maximum pour les prendre en charge”, avait déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Alexandre Grouchko.

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    COURRIER INTERNATIONAL - Reportage
    Comment la Lettonie cherche à se débarrasser de ses citoyens russes

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    Une importante communauté russe vit dans ce pays bilingue depuis l’époque soviétique. Mais la guerre en Ukraine fait craindre aux autorités de Riga que Moscou ne cherche à “protéger” cette population, comme il l’a fait avec les russophones dans le Donbass. Elles exigent désormais que les citoyens passent – et réussissent – un examen de letton, sous peine d’être expulsés en Russie.

    Depuis la guerre en Ukraine, les célébrations du 9 mai – grande fête russe en mémoire de la victoire soviétique contre les nazis – sont interdites en Lettonie. Mais cette année, à Daugavpils, cela ne se voyait guère. Pendant que les autorités lettones fêtaient modestement la Journée de l’Europe avec des activités éducatives pour les jeunes, une foule d’habitants était venue déposer fleurs et couronnes au mémorial soviétique du parc Dubrovina.

    Si la police, présente en masse, n’est pas intervenue, c’est que des tombes se trouvent au pied la “flamme éternelle”. Et que, d’un point de vue légal, il n’est pas possible d’interdire aux gens de déposer des fleurs sur des tombes. Signalons tout de même ce petit incident. Au milieu des flots d’habitants qui arrivaient et repartaient, un homme handicapé, en fauteuil roulant, poussé par un membre de sa famille, s’est approché du mémorial avec un tee-shirt floqué du mot “Russie”. Ni une ni deux, deux agents se sont précipités sur lui, le sommant de remettre son pull pour cacher son tee-shirt. L’homme s’en est tiré avec un avertissement.

    C’est sans doute le 9 mai que la fracture qui traverse toute la société lettone se fait la plus visible. Pour les Lettons, les festivités russes du 9 mai symbolisent l’occupation soviétique et l’anéantissement de la culture lettone. Pour les Russes ethniques, cette fête nationale commémore les soldats soviétiques tués pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Dans la vie quotidienne de ce pays bilingue, on ne remarque pas grand-chose de ces tensions. Si on s’adresse en russe à un Letton de plus de 45 ans, on obtiendra probablement une réponse en russe – langue officielle sous l’occupation soviétique. Dans les universités, les institutions et les grandes entreprises, en revanche, les échanges se font en letton. Ce sont des lieux de mixité, où naissent amitiés et mariages russo-lettons au sein de la jeune génération, qui a grandi dans une Lettonie démocratique, avec des valeurs et des normes européennes. Mais derrière cette façade d’un pays européen paisible et moderne, le mécontentement gronde au sein d’une grande partie de la communauté russophone – laquelle représente entre un quart et un tiers de la population lettone.

    Accélérer la dérussification du pays

    Après l’invasion de l’Ukraine, les pouvoirs publics lettons ont adopté, pour “des raisons de sécurité nationale”, une ribambelle de lois visant à accélérer la dérussification du pays. Au menu : déboulonnage des statues de l’époque soviétique, interdiction des chaînes de télévision russes et sanctions pour quiconque ferait l’apologie publique de la guerre.

    Mais les mesures les plus incisives sont celles qui visent la langue russe. À partir de 2025, l’enseignement en russe sera progressivement supprimé ; et à partir de l’année scolaire 2026-2027, les élèves ne pourront plus choisir qu’une langue européenne (comprenez : l’anglais) comme langue étrangère. D’autres projets sont également en cours pour interdire de communiquer en russe au travail, ainsi que dans les magasins et les espaces publics. Plus : à partir du 14 février 2024, les véhicules avec une plaque d’immatriculation russe n’auront plus le droit de circuler et pourront être confisqués, pour être ensuite donnés à l’Ukraine.

    La nouvelle loi sur l’immigration menace même de déporter vers la Russie des milliers de Russes ethniques. Il ne s’agit pas de Russes qui ont récemment fui le pays, mais de personnes venues s’installer en Lettonie au temps de l’occupation soviétique et qui, après l’indépendance, n’ont pas pu ou voulu prendre la citoyenneté lettone. À l’époque, une partie de ces personnes a demandé un passeport russe pour pouvoir, plus tard, toucher une maigre pension de la Fédération de Russie. Désormais, pour rester en Lettonie, les Russes ethniques doivent demander un permis de séjour permanent. Condition sine qua non pour l’obtenir : prouver qu’ils maîtrisent les bases du letton en réussissant un test linguistique.

    Sur les 11 301 Russes qui ont passé cet examen linguistique avant septembre, 61 % ont échoué alors qu’il s’agissait de leur première tentative. Les autorités leur accordent une seconde chance à condition qu’ils demandent, à temps, un nouvel examen et une prolongation de leur permis de séjour temporaire. Parmi eux, 3 255 ne l’ont pas fait : fin octobre, ils ont reçu un courrier officiel les sommant de quitter la Lettonie avant le 30 novembre.
     
  7. o-lka

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    Un test de loyauté

    À Daugavpils [dont la population comptait 48 % de Russes ethniques, en 2020], Olga Petkevica, 37 ans, est le visage public de l’opposition à ce test linguistique. “Seuls les Russes doivent le passer”, dénonce-t-elle.
    “Pour avoir le droit de rester, les Biélorusses, les Arméniens, les Géorgiens ou les Ukrainiens doivent répondre à des conditions bien plus souples. C’est de la pure discrimination.”

    À l’hôtel de ville, elle coordonne un groupe de bénévoles qui apportent un soutien pratique à des femmes russophones : ce groupe leur diffuse des informations et les aide à obtenir et remplir des documents officiels. “Les gens sont en panique, alerte Olga. Ils ne sont pas capables de lire les courriers des autorités et ils ne comprennent pas pourquoi ils devraient apprendre le letton à leur âge.”

    Olga a recueilli 10 000 signatures, ce qui lui a donné le droit d’être entendue par les parlementaires à l’origine de ce test linguistique.

    “Ils semblent ne rien connaître des personnes visées par cette mesure, relate-t-elle. Ils pensaient qu’il s’agissait de jeunes poutinistes radicaux qui déambulent avec des drapeaux russes. En réalité, ce sont des personnes âgées, qui ont passé la plupart de leur vie ici, qui ont eu des enfants et des petits-enfants, et qui depuis toujours sont favorables à l’indépendance de la Lettonie. Les mesures du gouvernement n’ont pas de sens. Le russe est un symbole de notre identité. Aucune de ces femmes ne parlera jamais letton, même si elles réussissent l’examen. Ce que font les autorités, c’est imposer un test de loyauté à des personnes arrivées à la fin de leur existence. Pourtant, nous ne sommes pas les ennemis de la Lettonie.”
    Olga lutte contre ce cliché selon lequel tous les russophones seraient pour Vladimir Poutine et sa guerre en Ukraine, et contre l’Occident et la Lettonie. Pour cette journaliste, qui travaille dans un journal local, parle letton et a suivi plusieurs formations universitaires, il est évident que Poutine est l’agresseur dans cette guerre. Un point de vue qui n’est cependant pas toujours partagé autour d’elle, notamment par les personnes âgées. “J’ai discuté avec de nombreux habitants de Daugavpils, et je sais que certains soutiennent la Russie. Un homme m’a lancé : ‘Pourquoi n’écris-tu pas à Poutine ?’ Je lui ai demandé ce que je pouvais bien lui écrire. Il m’a répondu : ‘Alors j’irai moi-même à Moscou parler avec lui.’ Quand j’entends cela, je ne peux que sourire. Ces personnes sont d’une autre époque, elles sont bornées – laissons-les mourir avec leurs idées.”

    Propagande et perroquets

    Dans son documentaire controversé, Daugavpils, ville de possibles ou d’impossibles ?, publié sur YouTube en janvier 2023, Vladislava Romanova se penche précisément sur les divisions de la population russophone à propos de la guerre. Elle a grandi à Daugavpils dans une famille russe où l’on regardait toujours la télévision d’État. Dans sa jeunesse, le 9 mai, avec ses festivités, était son jour préféré. Vers l’âge de 15 ans, une professeure lettone, qui l’a familiarisée avec la langue et la culture lettones, a noué avec elle un dialogue qui a totalement bouleversé sa vision de la Russie et de l’histoire lettone. “Elle m’a fait comprendre à quel point ma vision du monde était fausse. Mes camarades de classe, par contre, n’étaient pas ouverts au dialogue. Eux aussi auraient pu devenir des patriotes lettons, mais ils ont choisi une autre voie.”

    Dans ce premier documentaire, Vladislava Romanova, aujourd’hui âgée de 29 ans, demande à ses concitoyens russophones ce qu’ils pensent du conflit en Ukraine. “Quand la guerre a éclaté, je me suis rendu compte que ma grand-mère et mes cousins n’étaient pas opposés à l’invasion, témoigne-t-elle. Et quand j’ai mis un drapeau ukrainien dans un post Facebook, j’ai reçu des réactions nauséabondes. Je pense que quelqu’un devait donner à voir ces points de vue.”

    “Avec mon documentaire, j’ai voulu montrer aux Lettons qu’à Daugavpils aussi, il existe des gens normaux qui, comme moi, trouvent cette guerre abjecte. Et j’ai voulu montrer aux poutinistes à quel point ils sont idiots de répéter comme des perroquets la propagande du Kremlin.”

    Faire partie des dominants

    Selon cette journaliste, la plupart des habitants de Daugavpils soutiennent la guerre de [Vladimir] Poutine. “Ils ont grandi en Union soviétique et veulent encore faire partie des dominants, résume-t-elle. Ils n’acceptent pas le fait que la Lettonie a changé. Quand je parle letton ici, on me répond en russe. Je dis toujours qu’apprendre une langue, ce n’est pas la prononcer à la perfection.”

    “Apprendre le letton, c’est une attitude, une manière de montrer son respect pour le pays dans lequel on vit.”

    Le battage médiatique autour de son documentaire a provoqué un tsunami de réactions. “Ce film a ouvert les yeux à beaucoup de Lettons, explique Vladislava Romanova, parce qu’ils ne se rendent pas compte de l’ampleur du soutien de la population de Daugavpils à Poutine. Certains sont soulagés de voir qu’il existe aussi ici des personnes qui se battent pour les valeurs de la société lettone. De l’autre côté, les critiques de la communauté russophone me dépriment. Ils m’accusent d’être une traîtresse, d’être mauvaise et stupide, j’ai reçu des menaces de mort.”

    À ses yeux, c’est une bonne chose que les autorités contraignent ses concitoyens russes à se mettre au letton – et, s’ils ne le font pas, qu’elles les reconduisent sous bonne escorte à la frontière russe. “À Daugavpils, cela fait vingt ans que tout le monde peut suivre des cours de langue gratuitement. Ces cours ne sont jamais pleins. Tous ces gens ont eu la possibilité d’apprendre des bases de letton, mais ils ont fait d’autres choix. Je trouve donc bien qu’ils soient expulsés vers la Russie. Oui, même si cela doit arriver à des membres de ma famille. La loi sur l’immigration incite les gens à devenir davantage lettons. Ma mère en est un bon exemple. Elle ne parle pas super bien la langue, mais depuis la guerre, elle suit chaque semaine un cours de letton. Elle comprend désormais l’importance de connaître et de respecter la langue et l’histoire lettones. Et elle compte demander la citoyenneté lettone. Les autorités auraient dû prendre ces mesures bien plus tôt.”

    David Peskens, HJ Hunter

    Lire l’article original
    https://www.trouw.nl/buitenland/hoe...qnxPwWnSHM-zuCGHPwdKL4RXmldkew9w_9CYUFVKNcxJ4

    Source :
    https://www.courrierinternational.c...erche-a-se-debarrasser-de-ses-citoyens-russes
     
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    Моя улица в Риге
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    Московский Форштадт.
    В этом районе бывал каждый кто приезжал в Ригу поездом или автобусом. Здесь от вокзалов начинается самый неоднозначный район Риги.
    Этот район окружен множеством легенд. Самые популярные из них: криминал, наркотики и нарпёсики; найти парковку сложнее, чем выиграть в Superbingo; “романтические“ виды на стену дома напротив; депрессия и уныние... и конечно нужно быть особенно смелым, чтобы сесть на 7-й трамвай.
    Сегодня мы гуляем по Маскачке, одному из самых известных мест в Риге. Району, который я впервые посетил в 2017м и ужаснулся, а увидев его спустя 6 лет - удивился настолько, что решил остаться в Риге на несколько дней и рассказать о нём в этом выпуске.

     
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    Латышская прокуратура требует 3,5 года реального заключения для Елены Крейле за инсталляции в её окне
    30.05.2024

    В Латвии разгорается очередной скандал, связанный с преследованием местной жительницы, антифашистки и борце за мир Елены Крейле. Прокуратура запросила для неё 3,5 года реального тюремного заключения за инсталляции, которые она разместила в окне своей квартиры. Это уже второе дело против Крейле по статье об оправдании военных преступлений, связанной с её выражением симпатий к России.

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    Первое дело: условное наказание за символику
    Первый случай, по которому Елена была осуждена, касался её публичных выражений поддержки России. Крейле размещала плакаты в защиту России, носила российский триколор на куртке и букву "Z" на сумке. Суд приговорил её к одному году условного наказания за эти действия, сочтя их оправданием военных преступлений.

    Второе дело: инсталляции в окне
    Новое дело против Крейле связано с инсталляциями в окне её квартиры. Среди предметов, ставших предметом обвинения, фигурировали:

    • Три канцелярских папки
    • Три картонные коробки
    • Три рулона изоленты белого, синего и красного цветов
    • Полевой телефон с табличкой "Моя связь с Кремлём"
    • Самодельные флажки Российской Федерации и Российской империи
    • Плакаты "Путин мой друг", "Я русско-латышский-советский человек" и "Dievs, sarga Latvija" ("Боже, храни Латвию")
    По мнению прокуратуры, эти предметы и их размещение оправдывают военные преступления, что и стало основанием для запроса реального тюремного срока в 3,5 года.

    Третье дело: новые обвинения
    В настоящее время Елена Крейле находится в Ильгюциемской женской тюрьме, где она ожидает суда по третьему делу об оправдании военных преступлений. Новое обвинение, по словам прокуратуры, связано с инсталляцией из трёх кирпичей белого, синего и красного цветов, что вновь рассматривается как оправдание военных действий.

    https://pravfond.ru/press-tsentr/la...cheniya-dlya-eleny-kreyle-za-installyatsii-v/

    Le parquet letton exige 3,5 ans de prison ferme pour Elena Kreile à cause d’installations dans sa fenêtre
    30.05.2024
    Le parquet letton exige 3,5 ans de prison ferme pour Elena Kreile à cause d’installations dans sa fenêtre.
    En Lettonie, un nouveau scandale éclate concernant la persécution d'une résidente locale, antifasciste et militante pour la paix, Elena Kreile. Le parquet a requis pour elle une peine de 3,5 ans de prison ferme pour des installations qu'elle avait placées dans la fenêtre de son appartement. Il s'agit déjà de la deuxième affaire contre Kreile, liée à l'article sur la justification des crimes de guerre, en rapport avec son expression de sympathies pour la Russie.
    Première affaire : peine avec sursis pour la symbolique
    Le premier cas pour lequel Elena a été condamnée concernait ses expressions publiques de soutien à la Russie. Kreile affichait des pancartes en défense de la Russie, portait le tricolore russe sur sa veste et la lettre "Z" sur son sac. Le tribunal l'avait condamnée à un an de prison avec sursis pour ces actions, les jugeant comme une justification des crimes de guerre.
    Deuxième affaire : installations dans la fenêtre
    La nouvelle affaire contre Kreile est liée aux installations dans la fenêtre de son appartement. Parmi les objets incriminés figuraient :
    Trois dossiers de bureau
    Trois boîtes en carton
    Trois rouleaux de ruban adhésif de couleurs blanche, bleue et rouge
    Un téléphone de campagne avec une plaque "Mon lien avec le Kremlin"
    Des drapeaux artisanaux de la Fédération de Russie et de l'Empire russe
    Des pancartes "Poutine est mon ami", "Je suis une personne russo-lettone-soviétique" et "Dievs, sarga Latviju" ("Dieu, protège la Lettonie")
    Selon le parquet, ces objets et leur disposition justifient les crimes de guerre, ce qui a conduit à la demande d'une peine de prison ferme de 3,5 ans.
    Troisième affaire : nouvelles accusations
    Actuellement, Elena Kreile se trouve à la prison pour femmes d'Ilguciems, où elle attend son procès pour une troisième affaire de justification des crimes de guerre. La nouvelle accusation, selon le parquet, est liée à une installation de trois briques de couleurs blanche, bleue et rouge, considérée à nouveau comme une justification des actions militaires.
     
  13. o-lka

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    Триста евро придется заплатить двум жителям латвийского Даугавпилса, которые пели песню «Катюша» вместе с другими пассажирами общественного транспорта во время Дня города. Выступление композиции было снято на видео, что встревожило латвийских националистов и власти.
    Оказывается, жители возвращались домой после концерта на центральной площади города и салюта, автобус застрял в длительной пробке, людям стало скучно, и они начали петь песни. Начиная с русской эстрады и заканчивая «Катюшей».
    ***
    Девушка по имени Ивета Бохан переводит популярные русские композиции на латышский язык и исполняет их, записывая видео для TikTok.
    Особо возмущенные также надеются, что с певицей разберутся государственная полиция и Служба государственной безопасности Латвии, но это будет непросто, поскольку Ивета сейчас проживает в Ирландии.
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    Ниже бесстрашная Ивета Бохан исполняет «запретную» «Катюшу» на латышском и русском языках.
    https://www.facebook.com/groups/3240420839525992/posts/3859949080906495/

    ***

    Trois cents euros devront être payés par deux habitants de Daugavpils en Lettonie qui ont chanté la chanson « Katyusha » avec d'autres passagers des transports publics lors du City Day. La performance de la composition a été filmée, alarmant les nationalistes et les autorités lettons.
    Il s'avère que les habitants rentraient chez eux après un concert sur la place centrale de la ville et un feu d'artifice, le bus s'est retrouvé coincé dans un long embouteillage, les gens s'ennuyaient et ils ont commencé à chanter des chansons. En commençant par le pop russe et en terminant par "Katyusha".
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    Une fille nommée Iveta Bohan, traduit des compositions populaires russes en letton et les interprète, enregistrant des vidéos pour TikTok.
    Des personnes particulièrement indignées espèrent également que la police d'État et le service de sécurité de l'État de Lettonie s'occuperont de la chanteuse, mais cela ne sera pas facile, puisqu'Iveta vit actuellement en Irlande.
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    Ci-dessous l’intrépide Iveta Bohan interprète la « Katyusha » « interdite » en letton et en russe.
    https://www.facebook.com/groups/3240420839525992/posts/3859949080906495/
     
  14. o-lka

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    Татьяна Андриец – гражданка Латвии и активистка партии «Русский Союз Латвии». Она защищала русскоязычное образование и советские памятники, участвовала в пророссийских активистских мероприятиях. Андриец учится в Санкт-Петербургском государственном университете. В феврале 2023 года она вернулась домой в Ригу, где ее арестовали.
    Служба госбезопасности Латвии полагает, что активистка модерировала Telegram-канал «Антифашисты Балтии» (Baltijas antifašisti). Первоначально студенту было предъявлено обвинение по статье о содействии иностранному государству в деятельности, направленной против Латвии (ст. 81.1 УК Латвии). Позже статью заменили на более серьезное обвинение — руководство преступной организацией (ч. 2 ст. 89.1), караемое сроком от 10 лет до пожизненного лишения свободы.
    Наконец, в октябре 2023 года суд в Латвии освободил Татьяну Андриец.
    С тех пор она оттаивает и играет на скрипке, которой прекрасно владеет, ниже один из её каверов:
    Код:
    https://www.facebook.com/oletchga/videos/1038275224618552

    Tatiana Andriec est citoyenne de Lettonie et militante du parti « Union russe de Lettonie ». Elle a défendu l'éducation en langue russe et les monuments soviétiques, et a participé à des événements d'activistes prorusses. Andriec étudie à l'Université d'État de Saint-Pétersbourg. En février 2023, elle est rentrée chez elle à Riga, où elle a été arrêtée.
    Le Service de sécurité de l'État de Lettonie estime que l'activiste modérait le canal Telegram « Antifascistes des Pays baltes » (Baltijas antifašisti). Initialement, l'étudiante a été accusée en vertu d'un article concernant l'assistance à un État étranger dans des activités dirigées contre la Lettonie (article 81.1 du Code pénal letton). Plus tard, l'article a été remplacé par une accusation plus grave — direction d'une organisation criminelle (partie 2 de l'article 89.1), passible de 10 ans à la réclusion à perpétuité.
    Finalement, ln tribunal en Lettonie a libéré Tatiana Andriec en octobre 2023.
    Elle récupère depuis, en jouant le violon qu'elle maitrise parfaitement, ci-dessous, l'un de ses covers :
    Код:
    https://www.facebook.com/oletchga/videos/1038275224618552
     
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